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Cela faisait seulement deux semaines que je l’avais entre les mains, et chaque occasion de m’exercer avec ce nouveau matériel était un plaisir. Un jour, en rendant visite à mes parents, alors que nous nous garions sur le parking de mon appartement, j’ai eu la surprise de tomber sur un couple de canards colverts. Le mâle, avec son plumage vert éclatant, et la femelle, plus discrète mais tout aussi gracieuse, étaient allongés parmi les pâquerettes et l’herbe fraîche, profitant tranquillement du calme de l’endroit. C’était une scène bucolique, presque irréelle dans un cadre urbain.
Je ne voulais pas les déranger, alors nous sommes montés tranquillement à l’appartement, mais dans un coin de ma tête, une idée prenait forme. Ce couple de colverts semblait particulièrement détendu, et je me suis dit que ce serait l’occasion parfaite pour m’essayer à la photographie animalière avec mon nouvel objectif. J’avais envie de capturer ces moments simples, tout en m’entraînant à maîtriser la distance focale de mon 150-600 mm.
Après avoir discuté avec mes parents, je suis redescendu, mon appareil à la main, prêt à tenter l’expérience. À ma grande surprise, les deux canards étaient toujours là, imperturbables, plongés dans leur petite bulle de tranquillité. Ils semblaient totalement indifférents à ma présence. Je savais que la clé pour obtenir de belles photos d’animaux sauvages, même des espèces communes comme ces colverts, résidait dans la discrétion. Je me suis donc installé à une distance respectable, observant leurs réactions. Ils ne bougeaient pas, ne semblaient pas dérangés. Un véritable cadeau pour moi.
Je me suis alors doucement allongé sur le sol, bien conscient que cette position me permettrait d’obtenir un angle plus intimiste, plus proche de leur monde. Puis, tout en restant le plus silencieux possible, j’ai commencé à ramper vers eux, lentement, avec la plus grande précaution. Mon objectif me permettait déjà de cadrer magnifiquement de loin, mais j’avais envie de voir jusqu’où je pouvais m’approcher sans troubler leur calme. Le sol était frais, la lumière douce de l’après-midi enveloppait la scène, et je me suis senti en totale harmonie avec ce moment.
Progressivement, j’ai réduit la distance, me concentrant à la fois sur ma respiration pour rester détendu et sur le cadrage de mes photos. Chaque détail était d’une netteté incroyable à travers mon objectif : les plumes du mâle brillaient dans le vert profond de son plumage, tandis que la texture plus terne mais raffinée de la femelle contrastait joliment avec l’herbe et les petites fleurs blanches. Ils semblaient si paisibles, et moi, je me sentais privilégié d’être témoin de cet instant de vie ordinaire, mais d’une beauté naturelle et authentique.
Ces photographies ont une signification particulière pour moi, non seulement parce qu’elles sont parmi mes premiers pas dans la photographie animalière, mais aussi parce qu’elles représentent ce moment précis où j’ai pris conscience de la patience et du respect nécessaires pour photographier les animaux. Chaque mouvement devait être mesuré, chaque approche réfléchie, et ce, toujours dans le but de ne pas perturber la faune. C’était une véritable leçon, à la fois technique et philosophique, sur l’importance de se fondre dans l’environnement, de faire partie du moment plutôt que de le forcer.
Le résultat de cette session photo était à la hauteur de mes espérances, et même plus encore. Les couleurs étaient superbes, les verts éclatants du mâle se mêlaient aux tons plus subtils des pâquerettes et de l’herbe, créant un cadre parfait. Chaque détail, chaque plume, chaque éclat de lumière reflétait l’équilibre fragile et délicat de la nature. J’étais fier de ces photos, non seulement pour leur qualité, mais parce qu’elles incarnaient mes premiers pas dans un domaine qui m’a toujours fasciné : la photographie animalière.
Depuis ce jour, j’ai continué à explorer cet univers, à photographier les animaux avec le même respect et la même passion. Mais ces premières images, celles de ce couple de colverts paisiblement couchés dans les fleurs, resteront gravées dans ma mémoire. Elles me rappellent pourquoi j’aime tant capturer la faune : parce qu’à travers l’objectif, on découvre un monde où chaque instant compte, où chaque scène, aussi simple soit-elle, est d’une infinie beauté.
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