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Les vacances dans le Finistère Sud ont un charme particulier, et notre escapade familiale cet été-là n’a pas échappé à cette règle. Nous étions trois, mon frère, moi, et notre mère, à traverser ces terres bretonnes chargées de souvenirs, d’embruns et d’histoire. Tout avait commencé à Quimper, une ville où nous avions atterri pendant que notre mère s’occupait d’un rendez-vous. Plutôt que de rester immobiles à l’attendre, mon frère et moi avions décidé d’explorer la ville. Quimper, avec son architecture gothique, ses maisons à colombages et ses ruelles pavées, nous a tout de suite conquis. Il y avait quelque chose de très accueillant et authentique dans l’atmosphère qui se dégageait de la ville. C’était une découverte agréable, presque inattendue, de ce coin de Bretagne.
Mais l’exploration de Quimper n’était que le début de notre aventure. Notre mère avait une autre idée derrière la tête, une idée qui la replongeait dans ses propres souvenirs d’enfance. Elle souhaitait nous emmener à Concarneau, une ville qui avait marqué ses jeunes années, lorsque ses parents, nos grands-parents, l’y emmenaient régulièrement. Avant d’atteindre cette ville portuaire, un autre arrêt était prévu : Bénodet. Un nom qui ne nous disait pas grand-chose à mon frère et à moi, mais qui, selon notre mère, valait le détour.
Bénodet, une petite ville portuaire lovée sur la côte du Finistère Sud, a été une véritable révélation. Dès notre arrivée, j’ai été frappé par l’atmosphère marine qui y régnait. Tout dans cette ville semblait baigner dans un air salin, entre les bateaux amarrés et les mouettes qui survolaient les quais. Le charme maritime était indéniable. Les phares, en particulier, m’ont marqué. Ces petites tours blanches et vertes, postées le long de la côte comme des gardiens silencieux, semblaient rythmer la vie du port. C’était comme si chaque phare avait sa propre histoire à raconter, chaque éclat de lumière ponctuant l’histoire de cette petite ville qui vit au gré des marées. La promenade sur le front de mer, bercée par le vent frais de l’océan, avait quelque chose d’apaisant. Bénodet était un mélange parfait entre tranquillité et poésie marine.
Mais notre voyage ne s’arrêtait pas là. Concarneau nous attendait, et j’étais curieux de découvrir cette ville si souvent évoquée par notre mère, une ville qui semblait cristalliser une partie de son enfance. Une fois arrivés, je compris tout de suite pourquoi elle y était tant attachée. Concarneau est un joyau, une ville dont le cœur bat au rythme de la mer qui l’entoure. L’une des premières choses qui frappe lorsqu’on arrive à Concarneau, c’est la ville close, une forteresse entourée d’eau, un vestige médiéval préservé au milieu du XXIe siècle. Cette ville dans la ville, avec ses remparts et ses ruelles pavées, dégage une atmosphère unique. C’est un endroit où l’on peut presque entendre le murmure du passé, sentir la présence des anciens navigateurs qui ont arpenté ces quais. Flâner dans la ville close, c’est comme remonter le temps, un retour à une époque où la mer dictait le rythme de la vie quotidienne.
En tant que passionné de photographie, j’avais hâte d’immortaliser ces instants. Mais plus encore, je rêvais de capter Concarneau d’une manière que peu avaient eu la chance de voir. Depuis quelque temps déjà, je m’essayais à la photographie aérienne avec mon drone. Voler au-dessus de ces paysages maritimes, c’était comme avoir une nouvelle perspective sur ce monde millénaire. Et Concarneau, avec ses fortifications encerclées par la mer, semblait offrir un terrain de jeu parfait pour cela. J’avais déjà réussi à faire voler mon drone dans des zones complexes, comme à Saint-Malo, où j’avais contourné certaines restrictions en me renseignant sur les zones blanches – des espaces autorisés pour le vol de drones, souvent méconnus du grand public.
En trouvant un endroit dégagé près de Concarneau, une zone blanche bien discrète, j’ai pu lancer mon drone dans les airs. Il s’éleva doucement, survolant les remparts de la ville close, ses ailes électriques capturant la beauté brute de ce lieu, l’éclat de la pierre se reflétant sur l’eau bleue environnante. Depuis les airs, Concarneau dévoilait une autre facette d’elle-même, une géométrie de murailles entrelacées avec la mer, une forteresse en harmonie avec l’élément marin. C’était un spectacle saisissant, et chaque cliché que je prenais semblait rendre hommage à l’âme de cette ville portuaire.
Ce n’était pas la première fois que je réalisais ce genre de prise de vue aérienne. À Saint-Malo, j’avais déjà pu capturer la ville et ses remparts sous la lumière douce du crépuscule, un moment magique que j’avais partagé dans une série de photos intitulée Saint-Malo by Light. À Concarneau, le sentiment était similaire, mais chaque ville a son propre caractère, son propre mystère. Là où Saint-Malo évoquait la grandeur historique et l’orgueil des corsaires, Concarneau respirait la tranquillité d’une ville où la mer est à la fois protectrice et omniprésente.
Au terme de cette journée, entre les découvertes de Bénodet et de Concarneau, j’ai compris pourquoi notre mère tenait tant à nous faire découvrir ces lieux. Il y avait là une part de son enfance, des souvenirs d’un temps révolu qu’elle souhaitait partager avec nous. Mais au-delà de la nostalgie familiale, ces villes du Finistère Sud nous avaient offert un voyage intime, une connexion avec la mer, les légendes et l’histoire de la Bretagne.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore ces joyaux bretons, je ne peux que vous encourager à prendre le temps d’explorer Bénodet, Concarneau, et tant d’autres lieux qui bordent cette côte sauvage et enchanteresse. Vous y trouverez, comme nous l’avons fait, des moments suspendus, entre terre et mer, où chaque pas résonne d’un parfum d’aventure.
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