Chevreuil des Indres

Lors de cette journée particulière, tout avait commencé comme une simple sortie. Une promenade sans prétention, à travers champs et forêts, avec mon frère. Ce n’était pas une sortie qu’il avait désirée – lui, qui ne comprenait pas l’attrait de marcher des heures si l’on n’avait pas un appareil photo en main pour capturer ces moments fugaces que seule la nature offre. Moi, en revanche, j’apprécie ces balades, ces longues distances qui me permettent de me reconnecter avec la terre et le vivant. Mais cette fois-ci, l’idée d’avoir mon frère à mes côtés rendait l’expérience un peu différente, presque plus complète. Car même s’il râle parfois, la compagnie de quelqu’un de proche ajoute toujours une certaine chaleur à l’aventure.

Nous avons marché à travers des chemins boueux, nos pas engloutis dans la terre humide, la forêt nous entourant de son calme enveloppant. Ce genre de décor n’est jamais monotone pour moi, toujours rempli de détails pour celui qui sait observer : les petites écorces scintillantes, le bruissement lointain des branches, et les jeux de lumière filtrant à travers les feuilles comme pour illuminer la route. Nous étions partis en quête de champignons – une mission légère pour meubler l’après-midi – mais quelque chose d’autre semblait nous attendre.

Nos pas nous ont menés vers une zone que je connais bien, familière comme une vieille amie. C’est ici que je m’adonne souvent à ma passion : la photographie animalière. J’avais déjà immortalisé tant de créatures dans ce coin – des lièvres bondissants dans les herbes hautes, les faisans s’égosillant tout près, ou encore les grenouilles surgissant dans les ruisseaux. C’est aussi ici que j’avais aperçu mon tout premier renard, un moment que je n’oublierai jamais. Ce lieu portait des souvenirs dans chacun de ses recoins, une toile vivante où la faune se mêlait aux saisons changeantes.

Mon frère, lui, ne connaissait pas cet endroit. Il aurait été simple de lui montrer mes repères, de partager avec lui les récits de mes observations passées. Mais ce jour-là, une idée plus excitante s’est emparée de moi. Plutôt que de suivre les sentiers déjà foulés, pourquoi ne pas nous aventurer sur des chemins inconnus ? Une invitation à l’inconnu, là où la nature ne se dévoile qu’à ceux qui osent s’écarter de la route tracée.

Ironie du sort, ou peut-être simple caprice du destin, ces chemins « nouveaux » nous ramenèrent finalement là où tout avait commencé. Nous avons fini par rejoindre ce petit coin qui m’était déjà si familier, malgré notre tentative d’explorer ailleurs. Mais au fond, ce n’était pas une mauvaise chose. Peut-être que cet endroit voulait simplement que je le présente enfin à mon frère, que je lui révèle les secrets qu’il gardait pour moi depuis tant d’années. Cette clairière silencieuse, les ombres furtives des lièvres que j’avais appris à reconnaître, la silhouette effarouchée d’un faisan au détour du chemin.

Et c’est à cet instant précis que la véritable histoire a commencé, celle que je m’apprête à vous dévoiler. Une rencontre inattendue, un moment suspendu dans le temps, gravé à jamais dans ma mémoire et dans l’image que j’ai réussi à capturer ce jour-là. Mais pour cela, il faudra plonger un peu plus loin, dans les détails de la photographie intitulée “Chevreuil des Indes II”, où l’essence même de cette aventure a pris forme.

La suite vous attend…

UGS : 1998-128
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