La Dernière Lumière d’Amboise

Pour obtenir un cliché de qualité, surtout lorsque l’on travaille avec un drone, il faut se préparer à une véritable montagne d’administratif. Il ne suffit pas simplement de faire décoller son appareil et de capturer quelques images. Tout commence avec une série de démarches imposées par la législation en vigueur. La première étape consiste à soumettre une demande auprès de la plateforme Alpha Tango, qui régit l’utilisation des drones en France. Cette demande implique de fournir une multitude d’informations : l’immatriculation de votre drone, vos données personnelles, l’assurance qui vous couvre, et, bien sûr, si vous êtes un télépilote certifié ou si vous exercez au sein d’une entreprise. Chaque détail compte, et il faut s’armer de patience pour compléter correctement ce dossier.

Une fois cette étape franchie, c’est la préfecture qui prend le relais. C’est elle qui étudiera votre demande et déterminera si votre vol est autorisé ou non. Heureusement, dans la plupart des cas, les préfets ne refusent pas ce genre de requête, à moins de circonstances exceptionnelles. Par exemple, pour voler aux abords du Mont Saint-Michel, la préparation est encore plus complexe, les autorités demandant une planification beaucoup plus rigoureuse. Cependant, pour Amboise, la démarche a été relativement fluide. Une fois mon dossier en règle, on m’a simplement demandé de faire une chose supplémentaire avant de pouvoir capturer mes images : envoyer un SMS à l’héliport d’Amboise.

C’est ici que l’aspect administratif prend une tournure presque amusante. Se dire que, pour photographier les splendeurs de la Loire ou les hauteurs du château d’Amboise, il faut passer par l’étape de contacter un héliport, cela prête parfois à sourire. Il y a quelque chose d’unique et d’assez particulier dans cette procédure, un peu comme si l’on entrait dans un monde parallèle où même les cieux doivent être négociés. Cette formalité, bien qu’anodine en apparence, fait partie du charme de l’expérience. J’ai ressenti la même chose lorsque j’ai voulu capturer des images autour de la cathédrale de Chartres. Là aussi, le matin de mon vol, je devais envoyer un SMS au gestionnaire de la zone de vol pour signaler ma présence, afin qu’il puisse me localiser et, si besoin, ajuster les manœuvres autour de la cathédrale en fonction de la présence de mon drone.

Ces démarches sont certes un peu contraignantes, mais elles font partie intégrante du processus lorsqu’on pratique la photographie de paysages à l’aide de drones. Même avec un petit drone de 200 grammes, l’administration reste rigoureuse, et parfois cela me fait sourire. Imaginer qu’autant de démarches soient nécessaires pour une machine aussi légère peut sembler démesuré, mais c’est le prix à payer pour garantir la sécurité de tous, que ce soit celle des avions, des hélicoptères ou des autres utilisateurs de l’espace aérien.

Cette rigueur administrative peut parfois sembler disproportionnée, mais elle est aussi révélatrice du respect que l’on doit à l’espace que l’on survole. Amboise, avec son cadre exceptionnel et ses monuments historiques, mérite qu’on prenne le temps de bien faire les choses. Lorsqu’on photographie un lieu aussi chargé d’histoire et de beauté naturelle, on se doit de respecter les règles, non seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi parce que ces lieux méritent qu’on les aborde avec soin et précaution.

Au final, même si l’administration peut paraître lourde pour obtenir ces autorisations de vol, elle fait partie intégrante de l’aventure. Cela ajoute une dimension inattendue à la pratique de la photographie paysagère à l’aide de drones. Il y a un côté amusant à ces petits rituels : contacter un héliport, envoyer des SMS à des gestionnaires de zones aériennes, remplir des formulaires pour un vol de quelques minutes… Cela rappelle à quel point chaque cliché a de la valeur, non seulement pour sa beauté, mais aussi pour l’effort qu’il a fallu déployer pour le capturer.

UGS : 1998-75
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