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Nous venions tout juste de recevoir notre certificat de pilote de drone, et déjà une idée excitante germait dans nos esprits : quoi de mieux pour notre premier vol que de nous rendre dans un lieu à couper le souffle, en Bretagne du Nord, pour mettre à l’épreuve nos nouveaux talents ? C’est ainsi que, avec mes amis Yann et Romain, nous avons pris la route, chacun muni de son drone, en direction de la Pointe du Grouin.
La journée touchait à sa fin lorsque nous sommes arrivés sur place. Passée l’heure de 17h, le site se vidait doucement de ses visiteurs, laissant place à une atmosphère de calme presque irréel. Le panorama, lui, restait saisissant. La mer s’étendait à perte de vue, ondulante sous les derniers rayons du soleil déclinant. L’or et l’ambre du crépuscule dansaient sur l’eau, et au loin, dans un flou presque mystérieux, on distinguait la silhouette majestueuse du Mont Saint-Michel. Ce décor idyllique se prêtait parfaitement à notre exploration aérienne.
Sans perdre de temps, nous avons sorti nos drones, impatients de les voir prendre leur envol. Pour ce premier vol, nous avons décidé de faire les choses calmement, chacun testant tour à tour la maniabilité de son appareil, apprenant à ajuster sa trajectoire, à dompter les subtilités du vent qui, parfois, se levait doucement de la mer. C’était un exercice délicat, presque méditatif, où la maîtrise de chaque mouvement devenait essentielle pour s’assurer que la machine réponde parfaitement à nos commandes.
Mais rapidement, cette tranquillité fut troublée par une agitation inattendue. Alors que mon drone virevoltait dans les airs, décrivant des courbes élégantes au-dessus des roches, un groupe de goélands, sans doute dérangé par cet intrus bourdonnant, commença à le poursuivre. Ces oiseaux, familiers des lieux, étaient visiblement peu enclins à partager leur espace aérien. Leurs cris stridents résonnaient, leur vol agile se rapprochant dangereusement de mon appareil. Mon cœur s’emballa. Je savais que je devais garder mon calme, mais l’idée de voir mon drone se faire happer par un goéland ne me plaisait guère.
Instinctivement, j’ai poussé les commandes, faisant grimper le drone en altitude pour tenter d’échapper à mes poursuivants ailés. Le temps semblait s’étirer alors que le drone montait de plus en plus haut, les goélands, après quelques tentatives vaines, abandonnant finalement la chasse. Un immense soulagement m’envahit. C’était une situation que je n’avais pas anticipée, et même si le danger était passé, l’adrénaline restait palpable dans l’air.
Après cet épisode rocambolesque, il était temps de ramener mon drone sur terre, ou plutôt, dans ma main. Avec précaution, je guidai l’appareil vers moi, surveillant ses mouvements de près, mes doigts tendus vers le ciel comme pour accueillir un oiseau apprivoisé. Lorsqu’il atterrit enfin avec douceur, une vague de satisfaction me traversa. Malgré la frayeur, j’avais réussi à garder le contrôle et à faire revenir mon drone sain et sauf.
Nous avons ensuite pris un moment pour savourer la sérénité du lieu. Le Mont Saint-Michel se détachait toujours à l’horizon, et l’air frais de la mer nous enveloppait, comme pour apaiser l’agitation récente. Ce premier vol avait été plus qu’une simple mise à l’essai de nos compétences de pilotes ; il avait été une véritable immersion dans la beauté sauvage de la nature bretonne, un mélange parfait entre aventure et contemplation.
Je repensais à ce vol alors que nous quittions la Pointe du Grouin, encore bercés par la lumière douce du crépuscule. Nos drones avaient ouvert une nouvelle dimension à notre regard sur le paysage. Voler au-dessus des falaises, des vagues et des rochers, c’était redécouvrir ce coin de Bretagne sous un autre angle, presque comme un oiseau survolant son territoire. Cette expérience, teintée de frissons et de découvertes, resterait gravée dans nos mémoires comme le début d’une passion nouvelle : celle de la photographie par drone. Désormais, chaque paysage offrait la promesse d’un cliché unique, d’une nouvelle perspective à explorer.
Et si cette première sortie nous avait appris une chose, c’est que photographier des paysages avec un drone demande autant de technique que de patience, et que la nature, toujours imprévisible, peut vous surprendre à tout moment. Mais c’est sans doute là que réside toute la magie : dans l’inattendu, dans ces instants où l’homme et la machine se confrontent à la nature sauvage, cherchant à capturer un instant d’éternité.
Ce premier vol, malgré les goélands enragés, restera comme le point de départ de nombreuses autres aventures aériennes, où, entre ciel et mer, nous tenterons de capter toute la splendeur des paysages qui nous entourent.
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