Pause Gourmande

Alors que je me promenais dans les bois pour aller prendre des photos des vaches Highland qui paissent tranquillement dans un champ non loin de chez moi en Bretagne, l’air frais de l’automne et le doux craquement des feuilles sous mes pas rendaient la balade particulièrement agréable. Le ciel, légèrement voilé, laissait filtrer une lumière douce et dorée, parfaite pour capturer la beauté des paysages et des animaux.

Soudain, au détour d’un sentier bordé de chênes centenaires, j’aperçus une petite silhouette rousse qui se faufilait sur le chemin devant moi. Je ralentis immédiatement mon pas, craignant de l’effrayer, et observai avec attention. C’était un petit écureuil roux, sa fourrure flamboyante contrastant merveilleusement avec les teintes automnales du sous-bois. Je le trouvai tellement mignon que je décidai de m’installer sur un vieux tronc d’arbre, légèrement en retrait, pour ne pas perturber son activité.

L’écureuil, curieux mais prudent, ne semblait pas trop dérangé par ma présence. Il continuait à ramasser des glands, les inspectant attentivement avant de les porter à sa bouche. De temps à autre, il levait les yeux vers moi, comme pour s’assurer que je n’avais pas bougé, puis il retournait à sa tâche, ses petites pattes s’affairant avec une précision déconcertante. J’étais fasciné par son agilité, par la façon dont il se déplaçait avec une telle grâce parmi les branches et les feuilles.

Ce moment, simple en apparence, était empreint d’une grande sérénité. Le fait que cet écureuil ait choisi de rester à proximité sans se cacher me remplissait de joie. Cela signifiait que cet endroit, ces bois, étaient encore un refuge où les animaux pouvaient vivre sans crainte, où les humains respectaient leur espace et leur tranquillité.

Je me surpris à sourire, touché par cette interaction silencieuse entre l’homme et la nature. Je savais que ces instants étaient précieux, de plus en plus rares dans un monde où les habitats naturels se réduisent jour après jour. Je me sentais privilégié de pouvoir assister à une telle scène, et ce souvenir resterait gravé en moi, un rappel constant de l’importance de préserver ces petits coins de paradis où la faune peut encore s’épanouir en toute quiétude.

Après quelques minutes, l’écureuil finit par disparaître dans les sous-bois, emportant avec lui quelques glands supplémentaires, probablement pour les cacher dans un endroit sûr. Je repris alors ma route, le cœur léger, encore empreint de la magie de ce moment partagé avec la nature. J’arrivai finalement au champ où les vaches Highland, majestueuses avec leur longue fourrure et leurs grandes cornes, se tenaient fièrement. Leurs silhouettes imposantes se détachaient sur le fond du paysage breton, et je sortis mon appareil pour immortaliser cette scène.

Mais même en prenant ces photos, mon esprit restait imprégné de l’image de ce petit écureuil roux, et de cette connexion fugace mais intense avec la nature. C’était un rappel précieux : prendre le temps de s’arrêter, d’observer et de respecter la vie qui nous entoure. Ce moment, aussi simple soit-il, était un trésor, un éclat de beauté naturelle que je chérirais longtemps.

UGS : 1998-3
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